L’article interroge les conditions de l’inclusion dans le champ politique des candidats dits de « la diversité » à partir des quelques enquêtes disponibles datant d’avant la présidentielle de 2012. Si la représentation des candidats noirs ou arabes est un objectif qu’affichent aujourd’hui les partis politiques, l’observation des faits montre sa faible concrétisation dans les réalités électorales. L’ethnicité des candidats est manipulée pour capter les voix alors même que ces derniers voudraient qu’on les considère comme des candidats ordinaires.